Vendredi 7 août, nous avons entrepris les travaux de rénovation de cette chevilleuse reçue en novembre 1995 en pleine grève des cheminots. Elle nous avait été donnée par l'atelier SNCF de traverses de Bretenoux-Biards et acheminée par wagon. Lequel fut bloqué pendant 3 semaines lors de la grève, mais sous protection du piquet de grève que nous avions été voir. Ensuite, cette chevilleuse fut stockée dans l'entrepôt d'une entreprise de travaux sur monuments historiques et nous l'avons récupérée il y a quelques années à la suite de la fermeture de cet entrepôt.
Depuis, elle végétait dans l'attente d'une restauration. Comme celle-ci était absolument parralèle aux travaux sur le moteur de l'X2400, il nous a fallu attendre d'avoir trouvé une solution d'ensemble.
C'est donc tout naturellement que les travaux de sa restauration commence très peu de temps après la fin de celle sur l'X2400. C'est une équipe de Bénévoles différente qui a pris en charge ces travaux. S'ajoutera aussitôt ceux de la restauration du tracteur de chariots à bagages reçu en 1989. Nous avons donc 3 chantiers simultanés sur les grosses pièces extérieures: cette chevilleuse, le moteur de la draisine et ce chariot.
Avant de restaurer cette chevilleuse, vendredi après-midi, nous avons installé une toiture sur l'abri, en tôles métalliques identiques à celles pour l'abri du moteur. Simultanément, les travaux ont été entrepris sur la chevilleuse avec démontages et remontage. C'est à cette occasion que nous avons compris le fonctionnement cinétique, car cet engin nous avait été livré sans explications. Nous pensons donc pouvoir la remettre en route si le moteur électrique ,qui n'est pas grippé, fonctionne électriquement, ce que nous allons vérifier rapidement.
Cette chevilleuse est destinée à la fabrication à la chaîne de chevilles de bois, en plusieurs diamètres. Ces chevilles permettent de restaurer les traverses à l'endroit des alésages qui reçoivent les tirefonds. En fait quand un tirefond ne tient plus suffisamment dans une traverse, il faut donc "boucher" l'alésage par une cheville et fixer le tirefond à un autre endroit.
Voici quelques photos de l'état actuel des travaux:
La potence est dressée. Elle porte le moteur de traction électrique.
C'est cette pièce qui nous a posé beaucoup d'intrigues pendant des années car elle avait été posée à l'horizontale lors de la dépose par les Ateliers SNCF. La chevilleuse retrouve son élégance.
Cette pièce à l'avant plan nous a posé pas mal de soucis pour sa dépose nécessaire pour retirer la potence bloquée par son propre poids dans l'ensemble du bâti de la chevilleuse.
Une vue de l'ensemble
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