Depuis le 22 février, je suis à nouveau en Russie pour une mission à la fois pour le compte d'une expertise russe et pour des ministères français.
J'avais l'intention de me rendre Irkoutsk et sur le Baïkal en transsibérien en passant par Perm en Oural pour voir des amis russes et donner quelques cours dans une université de cette ville. Mais j'ai dû raccourcir ma présence en Russie, en décalant mon départ notamment pour terminer la demande, particulièrement compliquée cette année, de la subvention d'HistoRail à la Commune de Saint-Léonard.
Comme je dois me rendre à l'AG du Cercle du Zéro les 12 & 13 mars, que je dois aussi rendre compte de ma mission à un Comité de pilotage interministriel le 16/03 et qu'enfin je dois être présent sur un stand du salon mondial du tourisme à Paris du 18 au 20 mars, j'ai dû avancer mon retour.
J'avais l'intention de me rendre Irkoutsk et sur le Baïkal en transsibérien en passant par Perm en Oural pour voir des amis russes et donner quelques cours dans une université de cette ville. Mais j'ai dû raccourcir ma présence en Russie, en décalant mon départ notamment pour terminer la demande, particulièrement compliquée cette année, de la subvention d'HistoRail à la Commune de Saint-Léonard.
Comme je dois me rendre à l'AG du Cercle du Zéro les 12 & 13 mars, que je dois aussi rendre compte de ma mission à un Comité de pilotage interministriel le 16/03 et qu'enfin je dois être présent sur un stand du salon mondial du tourisme à Paris du 18 au 20 mars, j'ai dû avancer mon retour.
Mon seul déplacement hors de Moscou fut donc de me rendre par le train à Tambov (en Russie centrale) pour réaliser cette expertise. Une seule nuit pour l'aller, idem pour le retour. Mais j'ai eu le plaisir de sentir à nouveau l'ambiance très particulière des trains de nuit russes. L'odeur du charbon de la chaudière dans chaque voiture me rappelle de lointains souvenirs français.
Ce charbon est souvent utilisé l'hiver pour permettre d'alimenter chaque voiture d'un chauffage en cas de rupture de caténaire ou de panne de la locomotive diesel. Une précaution sage quand dehors la température moyenne fut de -35°cet hiver ( sans évoquer celle de la Sibérie ; -60° au point le plus froid en Russie sibérienne, en Yakoutie septentrionale).
La neige est très abondante cet hiver et atteint des hauteurs, même à Moscou, impressionnantes pour nous, les Français. Les trains russes ( et les avions) fonctionnent. Il faut de véritables congères pour bloquer la circulation et une tempête de neige pour arrêter les vols. Alors qu'à l'aéroport de CDG.....il a suffit de moins de moins de 10 cm pour voir mon vol détourné sur Londres lors de mon dernier retour de Russie!!!! Il fallait voir la surprise des Russes et des Français habitués aux aéroports russes (mais aussi canadiens,...), lorsque nous avons été autorisés enfin à l'atterrissage 6h après !! Il est vrai que le matériel est conséquent et le savoir-faire réel en Russie à cause des hivers rigoureux. J'arrête mon discours dithyrambique, mais je connais bien ce pays depuis 20 ans que je le pratique.
Le principe de précaution devient un "parapluie" trop systématique et paralysant en France.
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